Bruiteur pour le cinéma : un métier étonnant

Divers moyens sont déployés avant qu’un film sorte sur les écrans. Outre le travail des réalisateurs, les acteurs et les autres techniciens sur un plateau de tournage, le bruiteur a un rôle important dans le domaine. Peu connu du grand public, le bruiteur a divers domaines d’activités dans une production. 

Le métier d’un bruiteur

Dans un tournage, notamment dans les films, les sons doivent être enregistrés séparément des images et seront ensuite raccordés à ces dernières. La majorité des sons comme le froissement d’un journal ou les pas d’un acteur sont réalisés en studio et c’est le bruiteur qui en est en charge. L’une des grandes difficultés de cette profession est la crédibilité ainsi que la concordance des sons qu’il effectue sans oublier son aptitude à les rapprocher le plus possible à l’image et le son, complémentaires au sein du long métrage. C’est en s’inspirant des objets qu’il a à sa disposition qu’un bruiteur va reproduire les sons. 

Les conditions de l’exercice du métier

En général, un bruiteur exerce ses talents et savoir-faire au cœur d’un auditorium ou un studio professionnel. Il bénéficie d’un statut d’intermittent pour un contrat de travail d’une durée très variable. Le métier de bruiteur est peu exercé et peu reconnu en France alors qu’il occupe une place cruciale dans la conception d’un œuvre cinématographique. Pour exercer cette profession, il n’existe pas encore des formations spécialisées mais cela repose essentiellement sur le talent et les expériences. 
Pour ce qui est de ses relations professionnelles, un bruiteur est en étroite collaboration avec le directeur de la production et du réalisateur. Mais c’est surtout avec l’ingénieur du son du plateau qu’il passe la majorité de son temps puisque c’est celui-ci qui est en charge des directives et des rectifications à faire lors d’une prise de son.